Puisqu'il faut survivre [terminé]

Après avoir couru des heures à pied, puisque sa monture s'était fait tuer, il trouva enfin refuge dans une caverne sombre mais plus sûre. Il avait réussis à échapper de justesse à ses poursuivants. Murmures Sombres était décidément un bien dangereux endroit, car même si l'on avait rien à se reprocher et aucunement l'intention de se laisser faire par quelquonque monstre ou bridant, les problèmes pouvaient vous tomber dessus sans crier gare. C'est comme ça et par hasard qu'il se retrouva seule assis à même le sol, la main sur son torse en sang pour ne pas que plus s'en déverse. Son animal perché sur son épaule semblait paniqué.

furieuse, Jiki était furieuse après son nouvel échec. elle avait quittée l'île et érrée, en ruminant et grognant dans sa langue. ce sale gosse, cette ombre stupide et idiote...encore un échec à cause de lui! pourquoi...elle qui pensait qu'il avait abandonné, qu'il venait vers elle pour se rendre, le voila qui arrive les mains dans les poches sans le pendentif! et il essaye de négocier en plus!
elle grinça des dents, serra les poings qu'elle abattit contre le mur. il y eut un grondement et quelques chutes de pierres peu rassurantes, mais la caverne ne s'effondra pas. il y avait juste deux trous dans le mur.
étriper ce petit insolent avait au moins eu le mérite de la calmer....juste un petit peu. mais il le lui payerait son petit coup. oh oui...la prochaine de ses morts serait définitive, et particulièrement douloureuse.
Jiki se figea. elle avait entendu un bruit. l'odeur du sang flottait dans l'air. ravie, elle se dirigea lentement vers la source de cette alléchante odeur. un homme était étendu là, apparemment bléssé. elle se planta devant lui et croisa les bras sur sa poitrine en souriant

"oh....mais qu'avons nous là...?"

Valentin essaya d'attraper l'inconnue par le col mais il n'avait pas la force de bouger. Le nier serait courir à sa perte. Le sang ne cessait de couler, si cette femme avait été alerté par son odeur, d'ici peut il aurait une armée de suceur de sang ainsi que d'autres créatures sans nom aux trousses. Il fallait qu'il bouge, rester ici serait peut être pire que la mort ...

- Ce qu'on à là? Un pauvre mortel qui pisse le sang, demoiselle.

Il ne pouvait s'empêcher d'admirer la demoiselle, il était comme ça, aimait regarder les belles femmes s'en même se soucier de leur jolie crochet du droit.

Jiki eut un mouvement de la main désintéressé, comme si elle balayait distraitement la remarque de l'homme, qui saignait toujours sur le sol.

"c'était de l'humour ou tu te moques de moi?...parceque dans ce deuxième cas, je serais obligée de prendre des mesures expéditives, humain"

elle avait bien soulignée le dernier mot avec une sorte de dédain amusé. le spectacle de cet homme bléssé au sol l'amusait follement, ça lui faisait au moins oublier qu'elle venait de se faire avoir par un gamin, sur l'Ile.
elle s'accroupit près de l'homme, posant un doigt aérien sur la blessure. elle amena son doigt ensanglanté à ses lèvres, léchant le sang avec déléctation

"pas génial...mais il faut parfois se contenter de ce qu'on a..."

elle se releva et recommença à toiser l'homme

"je pourrais t'aider...mais rien n'est gratuit avec moi..."

elle eut un petit rire

Son sang se vidait a une alure alarmante. Il n'avait pas le temps de réflechir. Dehors au loin il entendait déjà ses poursuivants, ils ne le trouveraient peut être jamais, dans le doute vallait il mieux prendre ses précautions. Le but de cette ville est de survrire hein? Alors essayont...

- Un pacte avec le diable ... Que veux tu de moi?

Il savait qu'il ne devait pas se faire avoir et que cette demoiselle était particulièrement intéligente en plus d'être belle. Jouer les don juan ne servirait qu'a se faire tuer plus vite, les gros durs aussi, dans l'état ou il était, même s'il était particulièrement bon au tir à l'arc et à l'épé, il ne pouvait se battre.

Jiki sourit de toutes ses dents. cet humain était décidément intéressant...elle se pencha à nouveau vers lui pour murmurer, très doucement

"en échange?...je veux ta servitude. je te rend un service, tu me rends un service...c'est un peu comme ça que ça marche...je te sauve, je me débarasse de ceux qui te poursuivent, et en échange tu m'obéis. quand ta dette sera payée, nous serons quittes."

elle se redressa, croisant les bras à nouveau. la Terreur entendait de drôles de bruits qui s'approchaient.

"qu'en dis tu...?" ajouta elle, distraitementtu vois, je ne suis pas aussi diabolique que ça...sinon je t'aurais déjà avalé."

elle eut un rire mauvais en disant ça.

Hum, les femmes n'avalent pas les hommes, se dit il, mais ce n'était pas le moment de faire de l'humour, encore moins de réfléchir, quoi que réfléchier pouvait être utile en cet instant. Deux options s'ouvraient à lui: mourir en se vidant de son sang, massacré par des barbares ou manger par un monstre assoiffé caché dans une magnifique envellope humaine, ou être esclave d'un instant, à celle qui lui sauva la vie. Pour Valentin être redevable à quelqu'un était pir que la mort. Quoi que ... se dit il une fois de plus, en entendant les cris s'approcher de plus en plus et les sabos de leurs chevaux.

- O-K! J'accepte le contrat. Quand pendrais-je possession de ma dette? Je re préviens ... je ne manque pas d'insectes et je ne fait pas de ... il se tut alors. Ce n'était vraiment pas le moment pour essayer d'être drôle.

Jiki fit un grand sourire, un sourire d'apparence aussi innocente que celui d'une petite fille. elle arracha un de ses cheveux, murmura des paroles en son dialecte, puis le posa sur la blessure de l'homme. le sang s'arrêta de couler, la blessure se referma.

"nous sommes donc d'accord sur les termes...mais cherche à me trahir, et quelque chose de pire que la mort risque de te tomber dessus...sur ce, veux tu bien m'excuser..."

elle fit un Mudraas avec ses mains, les lotus tatoués sur ses paumes se mirent à rougoyer. le tatouage de sang s'étendit sur ses bras dans des motifs sinueux et étranges, sa peau vira au jaune, son corps prit un aspect félin.

"toi...tu restes là" grogna l'horrible créature féline à la crinière de feu

la Terreur s'élança, des bruits peu ragoutants se firent entendre. Jiki avait prit les poursuivants par surprise, causant un véritable massacre sans leurs laisser le loisir de riposter.

Le jeune homme, coeur de pierre et inerte à toute chose d'habitude, était impresionné de voir une femme avec autant d'ardeur, mais était elle vraiment femme ou était-ce en vérité un démon qui avait pris une belle apparence? Sa transformation en bête le mis encore plus à douter. Quoi qu'il en soit elle venait de lui sauver la vie, il devait donc quelque chose à quelqu'un. Il devait quelque chose à une femme... Son coté quelque peut sexiste commençait à s'estomper tant il admirait la créature à laquelle il était maintenant esclave. Elle n'était plus là mais il l'entendait au loin anéantir ses poursuivants. Sans aucune peur.

- Quelle femme ...murmura t'il.

Sa blessure n'était qu'un souvenir. Ses donc n'avaient servis à rien sur ce coup, et son animal n'était plus avec lui. Des bruits de pas se firent entendre, la "bête" revenait de son festin.

Jiki était de retour, parfaitement humaine. ses chaussure claquaient sur le sol rocailleux, elle avait reprit son apparence de femme, fine et féline. rien ne le trahissait du massacre qu'elle venait de faire, pas une goutte de sang sur son visage blanc, sur ses vêtements. l'humain était resté là, bien sagement. la Terreur sourit, tendit la main vers l'homme.

"...j'ai honorée ma part du marché." ricana elle "j'espère autant de ferveur de ta part."

elle eut un petit rire innocent, puis croisa les bras sur sa poitrine à nouveau.

"...bien. et si nous faisions les présentations, pour commencer..."

Le jeune homme était étonné par sa réaction, il aurait pensé qu'elle serait partit comme ça, mais l'aurai tôt ou tard rappelé pour qu'il pais sa dette et pourtant, la voilà devant lui, de tout son long, qui demandait à faire les présentations. Il commença par se relever.

- Et bien ... je me nomme Valentin. Mon age n'est pas à savoir. Pourquoi je suis ici? Ce n'est pas à savoir non plus. Je ne possède pour seul ami qu'un faucon que j'ai dû prêter à une amie... je crois que c'est à vous maintenant.

Il ne pouvait cacher qu'il était désireux d'en savoir un peut plus sur cette mystérieuse demi femme. La ou il était, mieux valait il qui se fasse le plus d'alliés possible que d'ennemis, il venait à défaut de le constater en croisant la route d'une bande de barbares en manque de sang humain.

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