La route est étroite (Terminé merci beaucoup Baku)

La déesse avait traversé jusqu'alors un long chemin. Mais la route était étroite est douloureuse. Elle avait enduré bien des risques pour se rapprocher de Demetrius, et bien des morts pour s'en éloigner. Seulement leurs destins étaient liés. Elle était montée dans diverses collines auparavant, mais arrivée en haut de celle ci, elle sentit un souffle semblable à celui de son chemin dans les entre monde. La colline portait le nom de celle de la mort. Elle se souvint finalement de cette ambiance froide, vide et inquiétante qui planait dans ce long tunnel. Mais à l'intérieur de ce long couloir fait de noir et de lumières, l'esprit se vidait, comme aspiré par d'autres âmes. Avait-on essayer de se nourrir de son être? Elesie marchait sans but suivant une ombre qui elle, s'approchait délicatement de la déesse. Cet ombre était un point noir, comme une étoile morte perdue en chemin. Mais ce visage n'avait rien d'innocent, rien n'indiquait l'insouscience, bien au contraires, les vices et la manipulation.
On la retira de ce monde, mais le réveil fut douloureux, la déesse se souvenait encore du cri qu'elle avait émis. Un cri long, un cri de sensation. Elle n'imaginait pas qu'une douleur pareille puisse exister et être vécu.

En haut de la colline, elle trouvea refuge entre plusieurs pierres, assise au centre de ces deux rochers, cachée comme un enfant perdu. Elle aurait aimer comprendre tous les événements. Elle aurait surtout voulu parler à Nadesia, lui demander de l'aide, savoir comment vivre avec Demetrius comme Géniteur et amant. Elle craignait pour leur futur, est ce que le lien qui les unissait allait devenir un lien fraternel?

Les olympiens attendaient d'Elesie une progéniture, seulement Elle n'était pas sure de pouvoir faire naitre un enfant d'un autre homme que celui pour qui son coeur était attaché. La déesse devait ca aux égoistes du ciel, se serait le seul moyen de la laisser en paix. Seulement Elesie était déjà le fruit d'êtres puissants, et ses progénitures seraient d'une force inimaginable. Elesie craignait pour cette nouvelle vie. Elle bravait tous les interdits et n'offrait rien de ses devoirs, elle ne parsemait plus de son affections envers les guerriers, faisant perdre toute guerre. Elle ne passait pluus son temps à faire revivre l'âme des desespérés, elle laissé trop de travail à Cupidon et sa mère Aphrodite.

Un long soupir retentit dans les colline, et la colline de la mort résonna de son antre comme pour répondre où rejeter Elesie, mais elle resta posée ici, attendant qu'une étincelle traverse son esprit pour lui éclairer le chemin, comme une voix de la sagesse qui saurait trouver les mots pour la guider. Personne à Murmures sombres ne savait s'y prendre, Seule, elle était le fruit des hommes le plus recherché, en danger en permanence, mais elle s'évadait toujours, sans réfléchir aux conséquences. Elle n'avait rien à attendre des Olympiens, pas un seul n'avait essayer de briser le sort de la ville maudite pour la faire sortir. Au fond elle n'était surement qu'un jouet planté la comme un pion sur une partie d'échecs.

Elle chantonnait une mélodie, d'un ton posé, elle faisait frissonner toute espèces vivantes, se retrouvant dans les parages. Elesie n'avait pas le coeur à se faire discrète...

"Où suis-je ?" ... Ce fut la première question qui franchit les lèvres de Baku lorsqu'elle ouvrit les yeux. Tout était flou, pourquoi avait-elle l'impression que tout était gris ? Aucune couleur ne lui arrivait, rien, elle avait un problème aux yeux ? Elle toucha sa joue, ses deux joues. Elles étaient mouillées, que s'était-il passé ? Ses yeux brûlaient, elle avait mal, où elle était ? Elle vit une malle. Elle l'ouvrit, doucement, et fut surpris, sentent un tremblement. Un corps, un cadavre, se trouvait là. Elle ne se souvenait pas. Où était son frère ? Elle se leva, trébucha, tomba, se releva. Qu'elle était cette impression de vide ? Pourquoi sa voix ne voulait pas franchir ses lèvres ? Elle marchait, ne voyant presque pas où elle allait, elle atteignit un miroir, et se vit sans y croire. Elle était nue, son corps n'avait point changé, elle s'était vue, mais son coeur avait changé. Son corps sembait comme avant, mais la succube voyait quelque chose de navrant, pourtant il n'y avait rien, cela devait être le sien. Elle quitta le miroir et commença à se vêtir, pourquoi cette impression de vide ? Jezabel, où es-tu ? Jezabel ...... Oui, son frère, oui, ils avaient parlé, ils avaient décidés, il était parti. Mais qu'est-ce qu'elle devenait sans son frère ? Que pouvait-elle devenir si elle erre ? Aucune idée ne traversa l'esprit de la succube, aucun sourire ne vint traverser le visage de la jeune fille. Où était les couleurs ?

Elle sortit, vêtu d'un haut blanc à dentelles, un débardeur noir pardessus, une petite jupe courte et noire, à dentelles aussi, légèrement rebondie par un jupon en tule mit en dessous, ses cuisses apparentes, ses jambes apparentes, des chaussures vernies de noir lui arrivant jusqu'à la moitié des mollets. Elle sortit, pour aller où ? Dans ce monde sans couleur ? Elle marchait, elle pensait, où était-elle ? Qui était là ? Personne, nul part. Elle murmurait doucement, comme si elle faisait une confidence, c'était en fait une chanson, mais elle chantait tellement bas, qui aurait pu le deviner ? Elle marchait encore et encore. Faisait-il nuit ? Fasait-il jour ? Aucune idée. Elle s'en fichait un peu en fait. Il faisait gris pour elle, tout était gris, elle avait mal aux yeux. Elle atteignit des montagnes, encore et encore, d'innombrables collines qu'elle regardait d'en bas, sentant le vent faire voler ses cheveux coiffés en deux petites couettes enfantine. Un autre miroir. L'eau, le ciel, le reflet d'un âme. Elle alla près de l'eau et se revit. Depuis quand elle avait ça aux yeux ? Ils étaient entourés de noir, une étoile, une larme ? Qu'est-ce qu'elle a aux lèvres ? Pourquoi ces lèvres semblaient si effrayantes avec ce "truc" dessus ? Peu importe. Et si on allait visiter le reflet de son âme ?

Elle marchait, escaladait, grimpait sur les montagnes infinies. Quand allait-elle atteindre le sommet ? Peut-être jamais qui sait ? Mais elle continuait de marcher, d'esclader, de grimper. Une fois arriver à la moitié du chemin, elle regarda au loin. Murmurant doucement en levant son regard vers le ciel.

Nee, kamisama, boku warui koto shita kanaa ?

Murmure emporter par le vent, aucune réponse, normal. Elle continua son chemin, fredonnant toujours. Elle montait petit à petit, toujours un peu plus haut. Semblant atteindre peu à peu le ciel. Elle s'arrêta de nouveau. Fredonnant toujours en regardant vers le bas, voyant les abres qui s'étendaient à perte de vue.

Papa wa yama he, mama wa kawa he, boku wa mata hitori.
Doushite, doushite papa to mama wa sekkusu shita no ?

Elle tourna la tête et remarqua qu'elle n'était pas seule. Une chose, non, une femme, non, plutôt une fille. Peu importe. C'était un être humain. La succube la fixait, silencieusement, le regard vide. Elle semblait aller bien. Du moins, c'est ce que la jeune fille constatait en ne voyant du sang nul part. Elle se demandait si elle pouvait lui parler. Comment on parlait déjà ? Sans réciter quelque chose entendu à répétition, sans réciter quelque chose appris par coeur. Elle ne savait plus. Tant pis, elle aurait aimé lui parler. Elle ne fit qu'un signe de tête avant de continuer son ascention. Une fois arrivée en haut, elle regardait l'étendue du ciel qui s'offrait à elle. Continuant de murmurer, de fredonner, de chanter.

Nee, kamisama, boku warui koto shita kanaa ?

Le vent fut une nouvelle fois sa seule réponse.

Spoiler:

Elesie songeait encore, elle ne se souvenait plus de tous les événements passés avant sa mort, rien, elle ne reconnaissait plus personne sauf Demetrius, son géniteur. Elle savait qui elle était mais ne savais plus faire fonstionner son corps, les larmes, les mots et les songes. Elle se demandait si il était possible de retrousser le chemin, savoir ce qu'aurait bien pu lui faire si Demetrius avait échoué, si Sièrine n'avait pas donné de son sang, serait-elle morte? son âme aurait été vie?
Elle resté entre les deux rochers, leur texture rafflait la peau de la déesse et le frottement lui faisait ouvrir quelques plaies, mais l'odeur de son sang n'était pas la même, elle ne se reconnaissait plus, elle sentait Demetrius, rien d'autre.

Elle entendait une voix faible parler avec un language qu'elle ne comprenait pas. Le comprenait elle autrefois? Peu importe de toute manière elle ne le saurais plus. Mais la voix qu'elle entendait lui grincait dans les oreilles, une voix familière. Elle essayait de reconnaitre le timbre doux qui armait la voix mais ne pouvait rien en soutirer. Elle s'efforca de réessayer encore et encore, mais ses tentatives ne cessaient d'échouer. Sur ses joues douces, pas encore abimées par les rochers l'encerclant, des larmes noires coulaient, laissant sur leur chemin une trainée pailletée dans les tons violets. Les larmes semblable à Demetrius, son corps ne fonctionnait plus pareil, son aura n'était plus la même, personne n'arriverait à la reconnaitre aussi facilement.
Elle regarda avec difficulté la jeune fille, l'apparence de celle ci lui évoquait quelque chose, mais elle n'essayait pas d'en savoir plus, cela se serait révélé impossible et trop douloureux. Douloureux, ce mot n'était plus le même désormais, la douleur, plus rien ne saurait être aussi intense que son réveil, que son sang réduit en poudre dans ses veines, que sa peau devenue macabre. Elle était redevenue normal mais elle se souvint avoir vu sa main dans cet état pitoyable et ne s'en remattrait pas de si tôt.

Elle regardait la tenue de la jeune femme, que l'on croyait tout droit sortie d'un monde en noir et blanc. La paleur de la jeune femme en était effrayante, mais Elesie se retrouvait elle aussi dans une paleur macabre. Elle aurait aimer se lever et aller parler à la jeune femme, mais elle se disait qu'elle était invunérable et n'aurais su que faire en cas d'attaque.

Mais que faisait-elle en haut de cette colline? En haut de la colline de la mort, le rendez vous de ceux qui ne cherchent plus rien ou qui au contraire en cherchent trop. Pour Elesie cette colline représentait le signe de ses parents, elle ne se souvenait plus pourquoi mais, ce symbole se voyait inscrit en elle. Elle se demandait pourquoi ils n'étaaient pas encore venus la chercher, elle qui était le fruit de puissance. Peut-être souhaitaient ils la protéger des regards envieurs des Olympes, mais sur ce point Elesie avait un grand doute. Quoi qu'il en soit, elle savait désormais que son futur était fait pour Demetrius, mais le jour où celui ci, même dans sa mort, n'éprouverais plus cette flamme pour la déesse, elle finirait ses jours dans une mort lente, car l'immortalité chez Elesie n'était pas réelle. On pouvait à tout moment la tuer, car Démone et Vampire, ses faiblesses se faisaient grandes.

La succube sentait ses cheveux voler aux vents, se sentait comme pousser des ailes et souhaitait se laisser tomber du haut de la montagne afin de s'envoler vers des cieux inateignables. Elle gardait la tête levée vers le ciel, l'image d'une femme lui apparaissait. Qui était-elle ? Son coeur se serrait à sa vue, et pourtant elle pensait ne l'avoir jamais vu. Ses longs cheveux bouclés ramenés avec deux couettes de chaque côté de son visage la faisait ressembler à une femme d'une élégance sans pareille. Elle avait un corset noir qui contrastait avec ses cheveux blonds, une longue robe rouge en dessous. L'image semblait de plus en plus réelle. Elle chantait elle aussi. Une autre chanson.

I'm proud of them.
Pleasure like fear.
It's a night when the moon laughs at lover.
The time has came for you.
I will resurge and shouts and bites.
Stay away!
Do you want to go with me ?

La femme tendit sa main, Baku réalisa qu'elle était la première chose qu'elle voyait en couleur. Elle approcha sa main doucement pour prendre la sienne, sentant son corps trembler, son coeur se serrer, qu'est-ce qui lui arrivait ? La femme retira vivement sa main, l'air mécontente, et continuait de fredonner.

They called it :
"The red carpet day"
The floor covered by delicious looking roses.
The time has came for me.
I will resurge. No control.
Poured crimson adomiration into...

C'est alors que Baku écarquilla violemment les yeux. Elle essayait de parler mais sa voix ne franchissait pas ses lèvres, elle ne faisait que former le nom. Lilith, Lilith, pourquoi ne me réponds-tu pas ? Lilith ! Mais la jeune femme ne bougeait pas, l'interdisant de s'approcher. Baku tomba à genoux, regardant la femme, comme pour lui demander pourquoi elle lui faisait cela ? Pourquoi elle était là ? Pourquoi ? La suite de ce que disais la femme frappa Baku en plein coeur, comme si une flèche la transperçait brusquement.

Our clan's blood will not stop forever.
If you wish, I would become a rose.
Our clan's blood is a lifetime lover.
stay, choir of sorrow and pains.

La jeune fille ferma les yeux, se relevant doucement, murmurant à son tour. Elle avait compris, le monde reprenait peu à peu ses couleurs, mais elle ne le verrait plus jamais comme avant. "Merci Lilith", disait-elle avec ses yeux, la voyant repartir vers ces cieux qu'elle ne reverra jamais. Une larme pour eux, une étoile pour toi. Le sang de ses lèvres serait sa destinée, plus jamais elle ne fera les choses comme avant.

My dearest descendant,Please stab my belly.
oh so again ....
Please stab my heart.
The time has came for me.
I will resurge. No control ....
Poured crimson adomiration into Holy Grail.

La femme disparut totalement, et Baku, un sourire innocent, enfantin, mais empli de tristesse au visage, ajouta finalement.

La mémoire du sang rouge a été transformée en rose.

Une douce lueur rouge l'enveloppa, les couleurs revinrent peu à peu de nouveau. Elle avait changé, un tintement au sol la réveilla. Une croix ? Trois petits pendentifs destinés à lui rappeller le futur, le présent et le passé aterrir sur le sol. La jeune fille les prit et les accrocha autour de son cou. Elle était maintenant son Descendant. Elle descendit doucement, et lorsqu'elle revit la jeune femme, elle prit conscience de sa première mission. Peut-être. Elle tendit sa main à la jeune femme, sans rien, dire, restant ainsi, et attendant qu'elle la prenne.

Elesie vit la jeune femme s'approcher d'elle en lui tendant sa main. Elesie tendit la sienne et se releva avec souplesse. Le mouvement avait fait naitre un vent léger pendant un court instant. Elle avait les yeux baissés au sol et ne tarda pas à les relever vers la jeune femme, cependant elle savait que son nom ne reviendrai pas encore à sa mémoire, si bien qu'elle regarda dans le vide, l'oeil perdu dans cette multitude de monts, l'oeil agacé de ne rien reconnaitre de son passé. Peut être que la jeune femme se souviendrai d'elle et lui rappelerai ce qu'elles étaient mais il ne fallait pas tant en espèrer.

Au contact de la main de la jeune femme, un Frisson effroyable l'envahit et elle se sentit plus que jamais embarrasée de ressentir ses émotions. Elle venait en un bref instant de sentir toute la situation émotionnelle de la jeune femme, elle n'avais pas souvenir que son pouvoir avait atteint un sommet pareil. Elle avait pourtant mainte fois depuis son réveil joué de ses attributs, mais cette fois cela en devenait monstrueux. Lire dans les personnes comme dans un grand livre ouvert n'était pas si agréable bien que utile.

Elle finit par croiser son regard, elle s'y plongea un instant et vit un jeune homme, ou plutôt une jeune femme. Etrange en réalité elle voyait s'afficher en elle deux personnes, semblant complémentaires mais étrangements liés. Mais qui étaient ils, tout d'abord leur apparence voyagait entre homme et femme, mais surtout leurs sentiments l'un envers l'autre auraient pu être qualifié comme destructeurs.

J'ai l'impression de vous connaitre, mais je ne sais pas à qui ce visage fait allusion, je suis navrée.

Baku restait silencieuse. Attendant que la jeune fille prenne sa main, ce qu'elle fit. Elle semblait bizarre. Serait-ce la première femme qu'elle devra convaincre ? Ce n'était pas une bonne idée, elle semblait déjà aller mal, si elle lui en parlait, elle allait sûrement se jeter de la falaise, ce qui ne rimait à rien. Baku se demandait qui était cette fille, elle ne se souvenait pas d'elle, elle ne se souvenait de rien. Si, finallement, elle se souvenait d'elle. La succube l'avait rencontré dans une taverne et l'avait laissé "pseudo-mourir" dans un cabaret ... Oui ... Et après, elle avait voulu se suicider avec son frère. Puis plus rien ? Pourquoi ? Elle voulait savoir ! Pourquoi n'était-elle pas morte ? Pourquoi n'avait-elle pas rejoind Lilith ? Son destin était-il de vivre éternellement sans connaître de nouveau le plaisir de la mort ? .... Comment cela "de nouveau" ? Pourquoi ne se souvenait-elle de rien ?

La descendante repensait à son frère. Il n'était pas revenu comme elle était revenue ? Que s'était-il passé ? Il était mort ? Espérons-le. Elle plongeait son regard dans celui de la jeune femme. Et ? Elle semblait bouleversée, avait-elle mal quelque part ? La reconnaissait-elle ? Peut-être que oui, peut-être que non. De toute façon, qui pouvait se rappeller de la Baku d'avant ? De la Baku qui riait aux éclats, qui se collait à son frère et qui refusait d'être vu comme une succube. De la Baku qui avait peur de la mort. De la Baku innocente. Qui s'en souvenait ? Même elle ne s'en souvenait pas. Même elle ne se reconnaîtrait pas. Elle ne faisait que fixer avec un regard vide mais humain la jeune femme en face d'elle.

La jeune femme parla. Une voix. Elle en avait une elle aussi ? Oui puisqu'apparemment elles avaient parlé toutes les deux. Mais comment on parle sans réciter ? Elle savait le faire mais trouvait cela terriblement moche et mauvais pour les oreilles. Mais elle ne pouvait fare autrement alors elle allait parler. Elle finit par dire, de sa voix d'avant, mais en plus mature, moins enfantine, le regard plongé dans celui de la jeune femme.

Ce n'est point grave. De toute façon, je vous ai oublié comme je me suis oubliée. Je suis autant navrée que vous.

Elesie récupéra un sourire délicieux. Elle n'avait a ajouter, toutes les questions qui lui traversaient l'esprit n'auraient servies à rien. De plus Elesie ne se sentait plus comme avant, son besoin de charmer s'était évanoui avec sa vie. Elle sentait la mort en la jeune femme postée face à elle. Il est sur qu'elles avaient au moin un point en commun, le retour sur terre. La seule question qui résidait était sans réponse, Elesie avait elle vraiment envie de revivre, même si Demetrius l'attendait, et que son futur semblait faire un grand pas, Elesie aurait elle préféré le calme et ll'oubli, l'ombre noire s'avancant vers elle, la paix que lui fournissait le long chemin vers la mort? Elle aurait tant aimé avancer un peu plus, parcourir ces rochers plantés la sur un sol de fumées. Un monde ou la lumière et le noir ne faisait qu'un où aucune ombre ne dégnait à se poser au coin de ses pas?

Elesie cherchait encore et encore à se souvenir mais elle ne vu que des images fictives, breves et n'avancant à rien, des sensations horribles, que pouvait avoir la jeune femme avec la déesse. Mais était-ce du vécu où bien un avenir proche, ou alors était-ce Elesie qui n'y voyait plus clair dans ses pensées? Des questions, toujours des questions sans réponses, elle ne savait faire que cela en haut de cette colline. On disait de cette colline qu'elle donnait le vice du suicide à ses voyageurs, cependant Elesie n'avait pas envie de mourir à nouveau, du moins elle n'en était pas sure. Elle souhaitais comprendre pourquoi la mort fut si délicieuse après la douleur que lui avait apportée son étinction.

Elle pencha la tête avec une immense lenteur, le regard vide, toujours pensif, plongée dans ses mémoires, dans ce qu'il restait de ses mémoires. Elle entendit soudain un rire aux éclats, celui de la jeune femme? Bonne question. Mais réponse inutile, celle ci n'avait pas bougé d'un poil, sa bouche était resté fermée, et bien entendu, on pouvait croire qu'elle ne savait pas s'en servir. Trouver les mots était difficile pour Elesie, car ce monde de silence faisait parcourir ses mots par les sensations, dans cet ilot de calme, aucun sons ne se ditinguait, rien n'était trop beau pour la déesse que de n'avoir besoin de s'exprimer.

Elle se plongea réellement dans le regard de la jeune femme, et finit par ajouter.

Vous êtiez morte pendant un instant n'est-ce pas?

Mais que faisait elle, pourquoi poser cette question stupide à la jeune femme, pourquoi Elesie venait à penser que tous les gens se présentant dans son état avait subis le même sort? La déesse était toujours pareille, bien qu'elle ne cessait de penser, sa langue s'armait plus vite que sa raison, et elle ne réfléchissait pas aux conséquences de ses mots.

Baku attendit, elle se souvenait ... Se souvenait qu'avant elle ne supportait pas attendre, qu'avant elle aurait sûrement demander avec un ton arrogant à la jeune demoiselle de dire ce qu'elle voulait dire, que c'était agaçant d'attendre. Et pourtant, là, en ce moment précis, elle se complaisait à attendre une réponse de la jeune fille, se délectant du silence, du bruit du vent qui s'engouffrait entre les rochers. Peut-être aurait-elle put rester ainsi durant des heures. Mais elle ne devait pas, elle avait une mission maintenant. Elle réalisa ... Et si elle revoyait son frère ? Serait-il comme elle ? Ou devrait-elle le considérer comme une mission lui aussi ? Sûrement. Cela la désolait de penser cela, elle éspérait qu'elle ne recroiserait plus jamais son frère. Elle repensait, à ces jours heureux où elle se collait contre lui, à ces jours malheureux où elle baisait avec lui. C'était désolant, cette vulgarité et cette tristesse l'imprégnait peu à peu, tout son être allait bientôt être complètement remplie de cette haine. Mais pour quand ? Explosera-t-elle ?

Enfin, la fille lui posa une question. Que pouvait-elle répondre ? Elle n'en avait aucune idée. Elle préféra garder le silence, fixant la jeune femme, réfléchissant intensément. Finalement, elle avait peut-être une réponse même si elle n'était pas très concluante.

Je ne me souviens de rien à mon sujet, je sais juste ce que je suis .....

Je suis la plaie et le couteau ...
Je suis le soufflet et la joue,
Je suis les membres et la roue,
Et la victime et le bourreau ...

Je suis de mon cœur le vampire,
-Un de ces grands abandonnés
Au rire éternel condamnés
Et qui ne peuvent plus sourire ...

Du moins ... C'est ce que j'ai compris ...

La jeune fille savait uniquement cela à son sujet, malheureusement pour elle, elle ne devinait pas encore ce que ces vers signifiait pour elle : la Descendante de la Rose.

[navrée, c'est court, mais je manque de temps]

[ne t'inquiète pas d'ordinaire je ne fais pas aussi long^^]

Elesie écoutait les paroles comme de véritables caresses se déposant à ses lèvres. Elle sentait en chaque mot un frisson inaccessible, malgré la beauté et l'émotion de ces mots, l'intention fut des plus horrible, toutes ses paroles faisait comme un retour désagréable d'un passé décevant. Elle se souvenait de certains instants passés en présence de la jeune femme, mais rien de plus. Elle aurait aimé répondre à la jeune femme en lui donnant son nom, mais cela était trop dur, elle n'en n'était elle même pas si sure.

Son nom était il le bon? S'appelait-elle bien Elesie Vénus Némésis? La question lui donnait froid dans le dos, pourquoi autant de questions sans réponses? Pourquoi n'avait-elle pas envie d'en s'avoir plus sur son passé? Elesie devait alors s'en souvenir mais s'efforcer à le garder dans une chambre secrète de son âme, et inconsciemment elle récupérait certaines données, qui n'étaient la que pour la blaisser.

Elle revit la scène du cabaret, mourante devant les yeux de la jeune femme, N'ayant pour seul réconfort et aide son amant. De se retrouver face à cette jeune femme lui faisait désormais mal au coeur, une violente douleur au fond de la poitrine s'épris d'elle, lui montrant du doigt qu'elle ne devait pas pardonner. Seulement Elesie ne voulait pas s'arrêter là. Peut être que la jeune femme postée face à elle, cachait son jeu, ou bien elle ne se souvenait pas, ou l'envie de changer, l'épuisement d'avoir été....

Elle passa sa main sur la joue de la jeune femme, la faisant glisser avec lenteur vers le bas. Elle retira ses doigts lorsqu'elle fut arrivait à son cou, et sentit par ce contact la présence d'un homme, elle avait beau se souvenir à peine de la jeune femme, la personne à ses côtés ne revenait pas à ses yeux. Mais quel était le nom de celle ci, Ba.. Bazel...Jezaku? Non décidemment elle ne se souvenait pas à la demande. Elle ne reculait pas, et pourtant l'envie de s'en aller de la présence de la jeune femme ne manquait pas, elle préférait en apprendre bien plus, savoir ce qu'il s'était passé, comprendre la vague de décès apparente à Murmures sombres. Envier la mort ferait parti du sort de cette ville?

Baku gardait le silence en son coeur. C'était beaucoup plus agréable que lorsqu'il y avait des paroles. Le silence lui remémorait tout. Son coeur, sa vie, son frère, son destin. Il était beaucoup plus facile de réfléchir sans parler. Du moins, il y avait toujours un désavantage au silence, c'était que les personnes aux alentours pensaient que vous êtes silencieux parce que vous avez un quelconque problèmes, ils rompt donc votre silence en vous demandant si vous allez bien. C'était vraiment bien le silence.

Mais vues extérieurement, les deux jeunes filles devaient donner une scène bien étrange. Etrange et silencieuse. Enfin, c'est l'impression que cela donnait à la jeune descendante. Elle eut un frisson qui lui parcourut le dos en sentant la main d'Elesie sur sa joue. Elle se souvenait encore un peu de leur rencontre. Elle se souvenait que la Baku d'avant avait protégé la jeune femme et qu'elle lui avait parlé de manière totalement incorrecte. D'un autre côté, elle s'était toujours comporté comme cela avec un certain type de personne ... Lequel déjà ? De toute façon, elle ne s'en souvenait pas. La jeune femme gardait ses yeux plongés dans ceux de la jeune femme. Elle eut mal à l'arrière de son crâne, une douleur qui lui portait comme un message "Occupe-toi un peu de toi ...". C'était Lilith.

Oh .... Lilith ...... Démone au corps d'ange qui avait milles fois embrassé celui de la jeune ex-succube. Elle s'était occupée d'elle comme on aime un amant avec qui on veut mourir. Mais elle n'était plus maintenant, Baku devait se faire une raison. Même une fois tout ses missions accomplies, jamais elle ne pourra retrouver la chaleur des bras de son amante. Cela lui faisait mal, mais elle préféra ne plus y penser, la douleur qui se produisait en son coeur était comme guérie lorsqu'elle regardait les trois petits pendentifs autour de son cou. Un autre vent léger vint lui faire voler ses cheveux. Elle releva son visage vers la jeune Elesie. En parlant d'amant ....

Demetrius ... C'était le nom du sien non ? Tant mieux, elle avait quelque chose qui lui appartenait, et elle n'en avait plus besoin puisqu'elle ne le connaissais plus. Elle devait partir à présent. Rester ainsi des siècles lui aurait été bénéfiques, mais elle ne le pouvait malheureusement pas. Elle sortit la plume noire que l'amant de la femme lui avait donné par le passé et la lui mit dans les cheveux avant de dire, le regard toujours aussi vide.

Gardez cela, je pense que cela vous protégera ... Et je n'en ai plus besoin. Je dois m'en aller maintenant ..... Au revoir.

Sur ce, la jeune descendante reprit le chemin vers la base de la colline, une fois le sol atteint, elle jeta un dernier regard en direction de la pointe de la colline, une dernière pensée pour Lilith, une larme étrange qui coule sur sa joue. Elle était partie.

[Fini pour moi.]

Elesie regarda ces collines sombrer, la nuit allait venir caresser son corps et comme à chaque fois lui donner une peur bleue de la solitude, la jeune femme tandis une plus qu'ellee lui mit dans les cheveux, Or Elesie ne se souvenait de rien et se demandait bien comment faire pour comprendre. Pourquoi avait-elle eu mal au coeur en caressant la joue de la jeune femme, pourquoi autant de malheurs traversaient ce corps de jeune femme parfaite aux apparences trompeuses? Pourquoi malgré tout Elesie ne se souvenait de rien de tout cela??

Elle la regarda partir sans dire mot et partit à son tour aux côtés des rochers sur lesquels elle avait pu y verser quelque larme.
Seulement elle n'avait pas l'envie de repatir.
Pas l'envie d'y aller de ce pas,
Plus l'envie de ce voir à nouveau dans ces situations étranges.
L'envie de retourner malgré tout au côté de son géniteur...

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