Fichu labyrinthe! [terminé]

Mégane Angel s'était perdue entre les murs de végétations du labyrinthe. Cela faisait des heures qu'elle tournait en rond. Elle serait bien monté sur les buissons si ceux ci ne risquaient pas de s'affaisser sous elle tellement ils étaient vieux et pourris. Une chouette blanche passa au dessus de sa tête en hululent à tu-tête, il faisait nuit à Murmures Sombres ... Elle s'arrêta et s'assit sur un vieux banc de bois ou était gravé des mots d'amours de l'époque heureuse de la ville, mais ces amoureux étaient sans aucun doute morts depuis des années. La jeune fille commença à s'énerver, mais ou était donc la sortie? Évidement elle n'avait qu'a se téléporter pour sortir d'ici, mais l'envie lui avait pris qu'elle trouverait elle même le moyen de s'enfuir.

Un vol de colombe passa, Céladar arriva. La dame blanche avait quitté le cimetière où elle était enterrée pour errer un peu. Elle se dit que labyrinthe lui ferait passer le temps. Et puis en sachant qu'elle pouvait passer à travers les haies, trouver une sortie très rapidement serait un jeu d'enfant pour elle au cas où elle se perdrait. Et puis au pire, elle pouvait trouver la "solution" du labyrinthe en trichant avant de le retraverser normalement. Elle décida d'abord de faire une traversée en ligne droite afin de déterminer si la sortie était bien en face de l'entrée. Elle traversa une haie, deux haies, trois haies, quatres haies, cinq haies, six haies, et... une jeune femme. Croyant avoir des allucinations elle se retourna et se trouva face à face avec une vampiresse.

Un frisson glacée parcourue la jeune femme. Elle se retourna et se trouva nez à nez avec une demoiselle tout ce qu'il y à de plus banal, excepté sa couleur pale, presque translucide. Elle approcha doucement sa main de la poitrine de l'inconnue, centimètre par centimètre, mais quand celle ci passa à travers elle la retira aussitôt.

-Un fantôme ... pardonnez mon geste, jeune défunte.

Plus que toutes autres créatures de ce monde, Mégane Angel respectait les morts. En vérité elle les enviaient plus qu'autre chose ... Cependant elle ne pouvait se permettre de mourir, se serait condamner la ville ainsi que tous ses habitants, maudis vampires, ils avaient bien prévus leur coup.

- Je suis Mégane Angel, et vous êtes ... ?

Céladar observa la jeune femme. Elle comprenait son comportement, les gens n'étaient pas toujours habitués à croiser des spectres. Et puis, certaines personnes ne connaissant rien sur les fantômes se seraient enfuies en courant en poussant des cris alors qu'il était impossible pour un esprit de faire du mal à qui que ce soit. La dame blanche sourit:

-Ce n'est rien mademoiselle, vous ne pouviez pas me faire mal avec vos doigts fins alors que j'ai traversé plusieurs haies piquantes et des banc de pierre.

Il devait s'agir de la jeune Vampire à l'origine de l'étrange champ magnétique enfermant les habitants. D'ailleur, elle n'avait jamais essayé de le traverser, son hectoplasme lui permettrait peut-être de se frayer un passage. De toute façon, ça lui était inutile de passer en sachant qu'elle devait regagner sa pierre tombale à l'aube.

-Je m'appelle Céladar. Je n'ai pas de nom de famille, car à mon époque ce privilège était réservé aux nobles.

En cas d'incompréhension de la part de son interlocutrice, elle ajouta:

-Je suis décédée au moyens âge, il y a plus de 800 ans.

Elle demanda:

-Ne seriez-vous pas liée à la situation de la ville ? Sachez qu'en tout les cas, je ne vous veux aucun mal.

Quand Céladar lui dit son nom, elle ne put s'empecher de se plier d'une gracieuse révérance. Cependant son visage s'assombrit quand le spectre mentionna la malédiction qu'elle avait apportée.

- Les seuls qui me veulent du mals, sont ceux qui m'en veulent, et ceux qui m'envis, soit 91% de la ville environ ...

Elle leva les yeux vert les étoiles, brillantes se soir. Un leger vent vit voler ses cheveux et, à sa grande surprise, ceux du fantôme.

- Je suis perdue ... Serais tu ou se trouve la sortie?

Elle n'était décidement pas décidée à se téléporter, mais à sortir quoi qu'il en coute de ce maudis labyrinthe de la même façon que tous ceux qui s'y sont perdus avant elle, il y à de celà des siècles déjà.

Le fantôme dit:

-C'est facile, il suffit de traverser quelques haies en ligne droite.

Elle se mit à réfléchir puis ajouta:

-Excusez-moi, j'avais oublié que je parlais à une vivante.

Céladar s'éleva à quelques mètre du sol de sorte à voir absolument tout le labyrinthe comme sur un jeu imprimé sur une feuille de papier.

-Je peux voir la solution, voulez-vous que je vous guide au fur et à mesure que vous avancez ?

[b]Elle leva le tête et malgrès la prénombre arrivait tant bien que mal à distinguer les trais illiminées de la défunte.

- Je pense m'en sortir seule, cria t'elle pour être entendue. Ma vie est casi éternel, si je me perds pendant des années, mon physique et mon age n'en seront que très peut affectés. Quand à vous je doute qu'attendre vous posera beaucoup de problème ...

Cependant le vent venait de mettre fin à cette conversation. Impossible de s'entendre parler. Les cheveux et vêtements de la jeune femme vollaient dans tous les sens, l'aveuglant par la même ocasion. Les feuilles mortes s'éparpillaient tendis que les buissons sauvages commençaient à doucement se déraciner ...[/b]

L'esprit descendit doucement et se posa quelque mètres devant la jeune vampire:

-Comme vous voulez, de tout façon, je serais obligée de regagner le cimetière à l'aube.

Elle fit une pause, puis demanda:

-Vous ne craignez pas le soleil ? Personellement, il ne m'atteint pas, si ce n'est que personne ne peut me voir exposée à la lumière et qu'il me fait perdre le sens de l'orientation, mais je ne sort que la nuit pour être guidée par la lune et vue pas les autres créatures.

La jeune demoiselle leva le nez au ciel, en effet le jour était proche. Bien plus qu'elle ne l'aurait pensée.

- Je suis demi vampire, mon coté humain me permet de demeurer la nuit ... Mais j'apprecis votre compagnie Céladar. Aussi je propose qu'ensemble nous trouvions la sortie.

Elle avait parlée avec beaucoup de respect et un début de sourire s'afficha au coin de ses minces lêvres rougis de sang pur. Quelques feuilles voletaient autour d'elles, sans se soucier de les toucher ou non. Mégane Angel en chassa quelques une, évitant d'en recevoir dans sa chevelure pourpre qui déjà n'en faisait qu'a sa tête au rythme du vent.

- Continuons ... si vous me le permetez, je vous acconpagnerais volontier jusqu'a votre sombre demeure ...

Car tel était le cas. Le cimetière était désormais la maison de la défunte. Mégane Angel l'enviait.

-J'accepte avec plaisir.

Il y avait bien longtemps qu'un vivant n'avait pas sympathisé avec elle de cette manière à cause de son apparence fantômatique. Le spectre devenait de moins en moins visible au fur et à mesure que le soleil se levait, mais il était là, malgrès tout.

-Une vieille astuce consiste à mettre le bras sur la haie de droite et d'avancer le bras toujours collée à celle-ci. Personellement, je ne peut plus la tester pluisque je passe à travers tout ce que je touche, mais vous pourriez essayer.

Elle lui sourie gentiment puis suivis son conseil, qui sais. Même si elle ne la voyait presque plus, elle ressentait quand même la présence de la Dame Blanche, ce qui lui suffisait. Elles avançaient doucement, le soleil pointant déjà le bout de son nez, quand au vent, il n'était presque plus présent. Enfin au bout que quelques temps, la sortie apparut comme un mirage. C'e n'était qu'un trou dans un des buissons qui servait de mur, et Mégane Angel s'apperçus bien qu'il n'était pas naturel, quelqu'un avait été moin patient qu'elle. Peut importait, c'était la sortie.

- Nous voilà presques arrivées, Céladar. Qu'allez vous faire ensuite ?

Ca ne la regardait pas du tout, mais elle n'allait pas la quitter là, sans rien dire.

Céladar ne conaissait pas elle-même la réponse à cette question:

- Je n'en ai pas la moindre idée. Je pense que je vais regagner ma pierre tombale avant d'être complètement désorientée et que j'irais hanter un autre lieu ce soir.

Elle hésita à lui retourner la question. Etant morte, elle n'avait pas grand chose à cacher, mais en était-il autant de Mégane Angel ? Tant pis, elle tenta tout de même cette indiscrétion.

-Et vous ?

Mégane Angel sourit de plus belle, c'était rare que quelqu'un s'intéresse à ses faits et gestes autres que pour la surveiller de meurtres ou autre rite sanglant.

- Qui sais ... même moi l'igniore. Continuer ma route, faire le tour du champs de force qui nous entoure, pour voir si d'autres lieux n'y sont pas entrés, rencontrer d'autres gens qui oseront me parler ... Dieu seul le sait.

Elles se trouvaient désormais à la sortie, elles devaient maintenant se séparer. C'était étrange, mais désormais la jeune femme ne voulait plus être seule. Elle s'était rendue compte que la conpagnie de gens biens était fort agréable.

Céladar était presque complètement invisible maintenant.

-Je suis ravie d'avoir fait votre connaissance. Si l'envie vous prend un soir de venir me voir, n'hésitez pas à me rendre visite au cimetière à la tombée de la nuit. Je sort souvent vers 11 heures ou minuit.

Rares étaient les nuits où quelqu'un lui tenait compagnie.

Elle lui fit un signe de tête positif. En quelques temps elle s'était prise d'amitié pour la défunte. Evidement qu'elle viendrait lui rendre visite!

- Je passerais, promis ... Au fait, si un jour vous aviez par hasard besoin de mes services, vous n'aurez qu'a murmures mon nom, et je viendrais à vous ...

Elle lui fit un signe de la tête et, sans attendre la réponse, mis ses mains l'une en face de l'autre et ferma les yeux. Un tourbillon de possières et feuilles mortes voletaient autour de son corps, son image se brouilla peut à peut et en l'espace que quelques secondes, elle n'était plus là.

Seule, Céladar regagna sa tombe. Les colombes l'entourant se dispersèrent dès qu'elles furent privés du reflet des rayons de lunes. Mégane Angel était la première personne depuis 7 siècles écoulés à accepter une invitation du spectre. C'est avec paix de l'âme que le fantôme reposa... du moins jusqu'à le prochaine nuit ou elle sortirait pour hanter les lieux.

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