Comme dans un rêve...(athori)(terminé)

Rose et Aari était arrivé jusqu'à terre,ils marchèrent ensemble sur le sable chaud et sous le soleil couchant.Rose sentait le sel de la mère au contact de sa peau et sa robe en soie s'était déchiré,tous le long de sa jambe droite,laissant entrevoir sa jambe et sa cuisse dignes des vénus de l'antiquité.Elle se tourna vers le jeune homme d'une vingtaine d'année et lui dit,pensive:
J'ai crus reconnaitre les cris de la fillette sur le bateau,je crois que c'étaut ceux de ma soeur qui à disparus....Mais je n'en suis pas sur.
Elle se baissa et toucha le sable de ses doigts.Le sable chaud,qui glissait entre ses doigts,lui donné une sensation de chaleur.Elle sse releva,un léger sourire aux lèvres et dit à Aari:
Allons découvrir ce trous perdus ensemble.Ele lui pris la main et l'entraina dans la forêt qui se dressait devant eux.

Tout disparaissait au contact de cette main fraiche, ses doutes sur ce qui se passait, cette etrange impression de faiblesse alors qu'il se sentait en pleine forme, ses souvenirs enfin. "Et votre... non, ca n'a pas d'importance."
Et il s'avança avec elle dans la foret, le regard captivée par sa compagne.
"Dites-moi, ma douce, d'où venez-vous? Je ne sais rien de vous." La foret se refermait autour d'eux, une ombre... ombre? La nuit... Non, ça n'avait rien a voir avec lui, peut être les pensées de quelqu'un d'autre envahissaient-elles son esprit?
L'ombre rafraichissante de la foret les recouvraient, une foret étrangement silencieuse par ailleurs.
Rends-la moi... elle est à moi... faible, tu es faible, et misérable...

Rose tenait toujours la main de Aari.Elle répondit à la question de l'homme:
Je viens.....je viens de.....Elle avait oublié.
Elle sentait dans la main de Aari une chaleur qu'elle connaissait très bien,mais qu'elle chaleur?Elle marcha droit devant elle essayant d'oublier toutes ces questions qui trotté dans sa tête.Rose entendit un bruit venant d'une rivière,elle courut vers ce bruissement d'eau en "trainant" Aari derrière elle.Ils arrivèrent dans une petite clairière,entouré d'arbres majestueux et une rivière s'écoulé devant eux.Rose lacha doucement la main de Aari et dit avec un sourire:
Reposons nous car la nuit va être longue et fraiche.Installez vous,je vous prie,je vais faire un bon feu.
En quelques minutes Rose avait allumé un feu et avait ramené un repas: deux nois de coco pour chacun.Un repas un peu maigre mais suffissant pour la nuit.Rose et Aari s'installèrent autour du feu.L'ange....si elle en était un....demanda à Aari:
Vous avez l'air d'être un prince,en êtes vous un?

Aari la regarda, troublé. "Je suis issu de certaine famille, oui... Tu es l'héritier de Daivari, le Patriarche des Ombres, mon héritier. Tu es né pour arpenter les ombres comme tous les Asrissi... Tu es une lame plongée dans le cœur des ennemis du roi... Tu es le menteur sincère, l'empoisonneur plein de bravoure, le tortionnaire bienveillant, tu es moi et tu n'es rien. Tu es Aari, l'Ombre Loyale. ...Je ne me souviens pas d'eux... pas vraiment. Des bribes... c'est tout. Mais je crois que je suis riche, ou quelque chose comme ça. Et vous, d'où, de qui êtes-vous issue? Je ne sais rien de vous, et pourtant vous m'êtes déjà plus chère que toute autre chose."
Disant cela, le jeune homme au teint mat s'approchait insensiblement de la pâle jeune fille, jusqu'à ce que son visage se retrouve à quelques centimètres de celui de son interlocutrice.

Rose vit Aari approcher son visage du sien, elle ne fit aucun geste, restant là à fixer le jeune homme de ses yeux bleus. Cette lueur dans le regard de cet homme lui était familière. Elle approcha elle aussi son visage, touchant pratiquement les lèvres d’Aari leva la main vers ce visage d'homme et elle toucha avec un de ses doigts la joue de Aari puis doucement elle approcha ses lèvres délicatement et déposa un doux baiser sur les lèvres de Aari. Cela dura quelques instants, quand Rose dans un soupir enleva ses lèvres, un étrange sentiment parcourra son être. Elle enlaça l'homme qui avait désormais pris possession de son cœur. Le souffle de celui-ci caressait sa nuque. Elle dit à l'adresse d’Aari dans un murmure:
Moi je ne suis qu'une simple fermière, rien de plus. Le sang noble ne coule pas dans mes veines...Tu est un ange ma chère Rose, un être de lumière et d'une pureté incomparable....aucun mensonge ne pourrait sortir de ta si belle bouche...ta douceur n'est qu'un poison pour ton petit cœur remplis de bonté...l'amour est également un poison qui torturera ton cœur de milles épines qui si planterons une par une....tu peut mourir à nouveau ne l'oublie pas.....je n'est connus qu'une fois la vie confortable d'un noble et je le regrette. Les arbres lui murmurés des choses qu’elle seule pouvait entendre. Elle serrait toujours Aari contre sa poitrine quand enfin elle s’éloigna de lui et dit en rigolant :
Je crois que je vais me baigner, rien tel qu’u bon bain dans une rivière.
Elle s’approcha de la rivière et elle enleva sa robe puis plongea dans l’eau. Rose dansait dans l’eau, des ondes se formaient autour d’elle. Une épaisse chevelure châtain, dont les boucles, ondoyaient sur ses épaules et flamboyaient d’un or rouge, fauve, aux endroits ou les rayons de la lune parvenaient jusqu’à elle. A son coup, pendait une fine chaine d’or qui semblait refléter l’éclat de ses cheveux et dansait entre ses seins. Pas à pas, elle émergeait de l’eau de moins en moins profonde et ce faisant, elle découvrait ses formes d’une blancheur angélique. Elle demanda à Aari , un sourire aux lèvres et en présentant ses mains :
Venez….

Comme dans un rêve, Aari vit se tendre vers lui la blanche main, du coin de l'œil, le sourire et le doux regard de Rose, son corps magnifique... Cette main il n'hésita pas plus avant de la saisir, ses pouces se refermèrent autour du fin poignet de l'ange et il s'agenouilla. Plongeant ses yeux dans ceux de Rose, il déposa un délicat baiser sur les phalanges, puis mordilla légèrement le majeur. Délaissant les doigts, il se redressa et enlaça doucement, comme si il avait peur de la briser ou de dissiper son image, la Rose de ses rêves. Se rapprochant à l'extrême, appuyant sa poitrine encore vêtue de lin contre celle, nue, de sa compagne, Aari ferma les yeux et posa ses lèvres sur la gorge offerte, savourant cette peau légèrement hérissée au goût délicieux et indéfinissable sous la langue.
"Tu es un joyau... Je n'étais qu'une couronne de fer, nue..." Il se tut à nouveau et embrassa Rose fougueusement, les yeux fermés à nouveau. "Allongeons-nous sur ce tapis d'épines de pin." Il eut un sourire chaleureux. "Comme dans un rêve..." Doucement, il s'assit par terre et l'entraîna sans la brusquer avec lui.

Rose se laissa entrainer par son amant sur le tapis vert. Elle s’agenouilla et se blottit entre les bras d’Aari en murmurant à l’oreille de l’homme qu’elle aimait : J’étais enfermé dans une prison de glace…Elle frissonna…j’avais si froid et j’étais si seule…oh, mon amour mon cœur t’appartiens à tous jamais…je t’en prie accepte ce cadeau. L’ange toucha l’herbe de ses doigts, une rose d’une douce blancheur apparus. Rose prit la fleur entre ses doigts et comme par enchantement la rose se matérialisa en une toute petite étoile argentée qui se mit entre les doigts de la femme. L’ange enleva délicatement la chemise en lin d’Aari et déposa sa main sur le cœur de son amour. Aari frissonna et la douce étoile entra dans le cœur de son amant. Rose dit à Aari d’une voix douce : Cette étoile porte mon nom,je te la donne,elle te protègera contre les âmes les plus sombres et si un jour nous sommes séparés, cette étoile brillera et elle te mènera vers moi. Une larme coula sur la joue de l’ange, elle ressentais de la tristesse en pensant que leur chemin pourrait se séparer un jour mais cette trisesse se transforma en bonheurcar elle était avec l'être à qui elle tenait le plus. Rose sourit et serra Aari dans ses bras, le torse nue d’Aari et la poitrine de Rose étaient en union parfaite. La jeune femme caressa du bout de ses doigts le torse de son bien-aimé et l’embrassa avec douceur et fougue en fermant les yeux. Elle s’allongea sur le sol en entrainant Aari vers elle et caressa de ses doigts les cheveux de celui-ci. Elle lança au beau jeune homme, un regard mystérieux, les yeux mi-clos.

Aari enlaça sa bien-aimée avec la fougue de la jeunesse, ayant la blanche rose entre les dents il plongea son regard dans celui, perdu d'amour, de l'ange. La jeunesse? Il n'était plus jeune. Et pourtant... Il n'avait pas vieilli non plus. Que se...? Ses réflexions parasites disparurent lorsque les deux jeunes gens consommèrent leur union, dans un long instant de magie comme il en est rarement donné à deux êtres. Resteraient gravés à jamais cet amour partagé, cette vision transcendante d'un corps d'une pâleur irréelle, ondulant de désir sous ses mains, ces lèvres entrouvertes laissant échapper un doux gémissement de ferveur...

Mais quelque chose clochait... Les sensations, si vives le moment précédent, s'estompaient. Tout lui semblait terne, la glace se refermait sur son cœur, quelque chose en lui se réveillait. La faim... La douleur... La tristesse... L'humiliation... LA FAIM!
===> forêt de Noctilune, Réveil douloureux.