Tous au caveau ! [terminé]

Alban se prépara à tuer ses hommes quand soudain Céladar leur demanda d'acorder grâce.
Au fond de lui, il avait envie de tuer ces chasseurs pour être tranquille mais la voix de son compagnon, Râ et celle de Céladar l'obligeais à abandonner ce massacre. Il se concentra sur l'esprit des chasseurs et leur dit de partir, c'était là un de ses nombreux pouvoirs, même si ce n'était pas le plus puissant de tous. Les chasseurs obéirent à Alban, ils coururent vers la sortie du cimetière. Il jeta un regard à Céladar et Lilith puis s'approcha de la tombe de Céladar. Râ s'approcha d'Alban et lui dit: Merci mon ami...rentrons sous terre car je sens d'autres présences beaucoup plus maléfique et puissante.

Qu'est-ce qui avait bien pu faire que Tarja accepte d'aller chasser les démons avec tous ces humains suicidaires à vouloir chasser le mal dominant de cette ville ? De plus, n'importe quel acte quelque peu anormal pouvait engendrer la poursuite en criant l'abattement des forces du mal sans chercher à comprendre réellement l'alignement spirituel des pourchassés, avec ces hommes, tellement la panique les prenait dans ces moments tragiques pour leur cité. L'appât du gain, évidemment. Depuis le temps qu'elle vivait indépendante des Guerrières d'Athéna au prix de vivre dans la misère et de s'angoisser tous les jours en se demandant si seulement elle aurait de quoi se nourrir et se soigner. Elle avait abandonné les combattantes surentrainées et maîtresse de la guerre pour une horde de soldats illuminés dans leur combat contre les forces maléfiques. Le vampire aux longs et élégants cheveux noirs et au chapeau étrange la relâcha suite à la demande de pitié de... Elle ne voyais pas très bien son visage... Céladar ! Que tous les dieux des cieux soient loués ! Ce fantôme au cœur honnête et courageux l'avait sauvée. La guerrière la regarda en espérant que la dame blanche la remarque, mais celle-ci s'enfonça dans ce qui était... Son propre tombeau en demandant à ses compagnons de la rejoindre.

C'était une splendide créature féminine qui lui avait adressé la parole, avec une flamboyante chevelure de feu. Rien qu'à sa vue, Tarja n'en doutait pas de sa grande puissance qui était confirmée par la pluie de feu qu'elle a versé tout à l'heure sur ce qui était ses compagnons de chasse dont il n'en restait plus que des cendres et des boyaux brûlés, à l'exception de quelques pauvres survivants dont le charismatique vampire était sûrement sensé les achever, ce qui n'a pas été fait par l'intervention de Céladar. L'interlocutrice de la guerrière savait maîtriser abondamment le feu, ce qui ne la réduisait pas qu'à une simple magicienne pyrokinésiste. Malgré la frayeur que la jeune humaine éprouvait face à la terrible créature qui avait impitoyablement brûlé vifs sa troupe de chasseurs de démons, elle répondit à la question de celle-ci en balbutiant :

- "Céladar. Je la connais..."

Alban fixa la jeune femme avec attention, il demanda à son étalon par la pensée:
Pouvons nous lui faire confiance, Râ?Le cheval blanc s'approcha de la femme et la regarda puis dit à Alban: Elle est digne de confiance, son ame n'est pas corrompus...pour le moment...
Le vampire sourit et s'exclama: Bien!
Il commenca à marcher quand une vive douleur le paralysa, il tomba lourdement au sol, inconscient.

Tarja ne pu s'empêcher de baisser la tête devant Céladar car elle était honteuse du fait qu'elle avait poursuivit les amis de ce fantôme, qui la saluait fort chaleureusement en ce moment-même, dans le but de les tuer. Elle ne méritait pas ce si bon accueil. D'une voix murmurante et gênée, elle répondit à la dame blanche :

- "Je voulais me nourrir, ce qui m'a induit à entrer dans la civilisation en voulant de l'argent pour me subvenir. J'ai alors rejoins ces soldats amateurs délirant dans leur combat contre les forces du mal. Je ne connais pas les intentions de ton compagnon vampire, mais ils ont été accusé d'être des créatures maléfiques par ces fameux chasseurs de démons. J'étais dans l'obligation de l'anéantir pour gagner mon gain."

Ses yeux scintillèrent. Une larme amère coula de son œil droit, longeant son visage et son cou. Elle reprit la parole :

- "Pardonnes-moi pour cette intention ridicule lancée par la civilisation, pour lequel j'ai été attiré car il permet de nombreuses choses que ce soit la possession de biens matériels ou la corruption, qu'est l'argent, causant des guerres et des massacres dans le monde entier. Je m'en excuse..."

rein

Alban ouvrit les yeux, il vit le visage de Céladar au-dessus de lui et il sentait que quelqu'un touché ses cheveux. Il leva les yeux et vit la terreur de feu entrain de s'amuser à cramer ses beaux cheveux. Il sourit puis rigolat en disant: Je vois que mon évanouissement en amuse quelque un d'entre vous.
Râ pouffa de rire en voyant la tête de son compagnon.Alban s'approcha de lui et lui mit une légère tape sur l'encolure en souriant. Le prince s'arrêta de rire quand une nouvelle douleur le prit dans la gorge. Il avait soif de sang. Alban tomba sur les genoux. Il fut tenté par le sang de Tarja, il commença à s'approcher d'elle et l'attrapa par la gorge mais la voix de Râlui disait d'arrêter.Il lacha la jeune femme.Râ approcha son encolure de la bouche du prince et lui dit avec insistance: Boit mon sang, Alban, tu en à besoin...Je ne crains rien
Au début Alban désaprouva mais prit d'un élan il planta ses crocs dans l'encolure de l'étalon et but ce sang d'une grande pureté. Au fur et à mesure qu'il buvait le sang de son ami, il changea physiquement, son visage s'affina et rajeunis, ses cheveux devinrent roux flamboyant. Le prince enleva ses canines de l'encolure, remercia tendrement son ami et se leva. Une nouvelle jeunesse l'animait, une beauté cruel et sauvage occupé cahque trait de son fin visage.Il ferma les yeux et dit:
Entrons.Il souleva la pierre et entra.

Alban sentit la main de la terreur dans la sienne. Il sentait en elle un débordement de chaleur plutot agréable. Il dit à son étalon: Attends tous dehors mon ami, je te dirais quand on sera sortis de cette tombe.
L'étalon hennit et partis au galop dans le cimetière.
Le prince se tourna vers Céladar et dit d'une voix mélodieuse:
Menez nous à la demeure des vampires, je vous prie, Céladar. Je sens en moi un léger débordement de...puissance, j'aimerais me dégourdir un peu...les dents. Je suis encore assoiffé.
Il glissa sa main encore libre dans ses cheveux roux et il murmura à l'oreille de la terreur:
Je répondrais plus tard à votre charmante question ma douce terreur.
Il déposa un très léger baiser sur la joue de la femme de feu, et un sombre rire s'échappa de sa gorge.